La quatrième composante est l’empathie. Il ne s’agit pas de sympathie (« Je suis désolé pour toi »), mais de la capacité à appréhender le monde à travers le regard d’autrui : « Je comprends ta contrariété.» L’empathie se construit sur l’écoute active, l’attention aux signaux non verbaux (gestes, ton de voix) et l’évitement des jugements hâtifs.
La cinquième composante est les compétences sociales. Il s’agit de la capacité à nouer des relations, à résoudre des conflits, à inspirer et à collaborer. Les personnes dotées d’une IE élevée sont capables de faire des compromis, de dire « non » sans agressivité et d’exprimer leur reconnaissance. Elles créent un climat de confiance autour d’elles.
Développer son IE commence par la tenue d’un journal émotionnel. Chaque soir, notez : « Comment me suis-je senti aujourd’hui ? Dans quelle situation ? Qu’est-ce que cela révèle sur mes besoins ?» Avec le temps, vous remarquerez des schémas récurrents : par exemple, « Je me mets en colère quand on ne m’écoute pas » – cela signifie que vous accordez de l’importance à la signification.
Pratiquez le « re-étiquetage émotionnel ». Au lieu de « Je suis en colère », demandez-vous : « Qu’est-ce que la colère ? Peut-être suis-je blessé ou effrayé ?» Cela vous aide à identifier la source de vos besoins et à trouver une solution constructive.
En communication, demandez-vous : « Qu’est-ce que l’autre personne ressent probablement ?» Ne devinez pas, mais vérifiez : « Vous semblez contrarié. Ai-je raison ?» Cela réduit les malentendus et montre que vous accordez de l’importance aux sentiments de l’autre.
En conclusion, l’intelligence émotionnelle n’est pas un don inné, mais une compétence. Elle approfondit la communication, apaise les conflits et renforce les relations. Comme l’a dit Daniel Goleman, l’un des fondateurs de la théorie de l’intelligence émotionnelle : « Si le QI détermine l’intelligence d’une personne, l’intelligence émotionnelle détermine sa sagesse. »
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