L’anxiété sociale n’est pas seulement de la timidité, mais un état clinique caractérisé par une peur intense du jugement, du ridicule ou du rejet en société. Palpitations cardiaques, sueurs, tremblements et envie de fuir : autant de symptômes qui entravent les relations amicales, la prise de parole au travail ou même l’appel à un magasin. Mais il existe une solution.
La première étape consiste à reconnaître le problème. Nombreux sont ceux qui souffrent en silence pendant des années, pensant : « Je suis juste asocial.» Mais l’anxiété sociale est traitable. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est considérée comme la référence en matière de traitement. Elle aide à changer les pensées destructrices et à élargir progressivement sa zone de confort.
Commencez petit. N’essayez pas de parler devant un public tout de suite. Commencez par des « micro-défis » : souriez à un vendeur, dites « merci » à un inconnu, posez une question à un collègue. Chaque expérience réussie renforce la confiance. Tenez un « journal des victoires » : même les plus petits pas comptent.
Remettez en question vos pensées catastrophiques. Les personnes souffrant d’anxiété sociale pensent souvent : « Si je trébuche, tout le monde me prendra pour un idiot. » Demandez-vous : « Quelle est la probabilité réelle que cela se produise ? » « Que dirais-je à un ami dans cette situation ? » Les peurs sont souvent exagérées.
Maîtrisez les techniques d’ancrage. Lors d’une crise d’angoisse, la technique de respiration « 4-7-8 » est utile : inspirez 4 secondes, retenez votre souffle 7 secondes, expirez 8 secondes. Ou encore la technique « 5-4-3-2-1 » : nommez 5 objets que vous voyez, 4 que vous touchez, 3 que vous entendez, 2 que vous sentez et 1 que vous goûtez. Cela vous ramène à l’instant présent.
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