L’intelligence émotionnelle (IE) est la capacité à reconnaître, comprendre et gérer ses émotions, ainsi qu’à reconnaître et influencer celles des autres. Contrairement au QI, l’IE peut se développer à tout âge. Et c’est l’IE, et non le charisme ou l’éloquence, qui est à la base de relations saines, d’une carrière réussie et du bien-être psychologique.
La première composante de l’IE est la conscience de soi. Il s’agit de la capacité à percevoir ses émotions lorsqu’elles surgissent : « Je suis en colère », « Je suis anxieux », « Je ressens de la joie ». Les personnes dotées d’une conscience de soi élevée ne refoulent pas leurs émotions et ne les confondent pas avec des faits. Elles comprennent que l’émotion est un signal, et non une phrase.
La deuxième composante est l’autorégulation. Il s’agit de la capacité à choisir une réponse plutôt que de réagir de manière impulsive. Par exemple, au lieu de crier en réponse à une critique, une personne dotée d’une IE élevée marque une pause, respire et dit : « Je n’aime pas entendre ça. Discutons-en calmement.» Il ne s’agit pas de répression, mais d’un choix conscient. La troisième composante est la motivation. Les personnes dotées d’une IE forte sont motivées par des valeurs intérieures plutôt que par des récompenses extérieures. Elles aspirent à progresser, apprennent de leurs erreurs et n’abandonnent pas face aux difficultés. En communication, cela se manifeste par une volonté de travailler sur les relations, même en cas de difficulté.
Publicité